ImprimerDuguit La 3D s'invite au chai
PHOTOS : LUCIE MARNÉ
Caché derrière un rideau métallique circulaire, le robot conçu par Duguit Technologies n'a pas manqué d'attirer l'oeil des visiteurs. Il s'agit d'un bras articulé qui attrape les bouteilles couchées pour les poser debout sur une chaîne de tirage ou dégorgement. L'organe de préhension est une barre en titane pourvue de ventouses en caoutchouc qui aspire les bouteilles. « Cette barre a été entièrement conçue par une imprimante 3D. Il n'y a aucune soudure. On limite donc les risques de casse et de fuite d'air au moment de l'aspiration des bouteilles », se félicite Timothée Duguit (photo), le concepteur de cette technologie. Autre atout de cette barre : elle ne pèse que 5 kg contre 10 kg pour l'équivalent en aluminium. Cette légèreté apporte plus de rapidité et moins d'inertie dans les mouvements du bras. La barre est conçue à la demande selon le nombre de bouteilles à attraper. Cette technologie primée par le jury du Viteff a déjà trouvé acquéreur auprès d'une grande maison champenoise. Prix : N. C. - site : www.duguit-technologies.fr.
Technowine Du vin bien à l'abri
Reliés à leur support en Inox par un fil torsadé, les petits pistolets Technowine, qui conservent le vin après l'ouverture de la bouteille, sont pour le moins high-tech. L'entreprise propose ainsi deux box : l'une pour les vins tranquilles, l'autre pour les effervescents. Le pistolet dédié aux vins tranquilles effectue le vide d'air dans la bouteille. Celui pour les effervescent y ajoute du CO2. Il suffit de placer le pistolet sur le bouchon et de presser la gâchette. « Avec notre système, il est possible de conserver les vins jusqu'à 21 jours après ouverture. Et les effervescents le restent », se félicite Franck Rambaud, concepteur de la machine. Les deux box comprennent un pistolet et son support. Celle pour les effervescents est livrée avec 20 bouchons et un régulateur de CO2. Pour les vins tranquilles, la box est livrée avec 3 bouchons. Prix : 1 650 € HT (vin effervescent) et 2 450 € (vin tranquille) - site : www.technowine.com - contact : info@winemania.com - Tél. : 06 74 35 79 96.
Ipsum Vos cuves sous l'oeil d'un smartphone
Autre prix de l'innovation au Viteff : le WiSensor conçu par la toute jeune société Ipsum. Il s'agit d'une canne en Inox qu'on installe dans les cuves pour suivre en temps réel la densité, la température, la pression et le volume de vin présent. Cette canne comprend deux capteurs de pression, un en bas et l'autre en haut, cinq capteurs de température et un réfractomètre. Le vigneron peut ensuite suivre l'ensemble des données sur son smartphone via l'application WiSensor (iOS et Android). « Il est possible ensuite de créer des alertes de pression lors d'un transfert de vin d'une cuve à l'autre, par exemple, pour s'assurer que le chapeau des cuves est bien ouvert », ajoute Jordi Vila, directeur technique d'Ipsum. Le vigneron peut également piloter la température de ses cuves à distance. La commercialisation officielle du WiSensor débutera début 2018. Une coopérative champenoise a déjà prévu de s'équiper.
Prix : NC. Contact : contact@ipsum.wine - site : www.ipsum.wine
Du Net pour le business La petite tablette qui encaisse
Fini les caisses enregistreuses ! La Caisse d'Épargne propose le SmartPOS aux viticulteurs et commerçants. Il s'agit d'une tablette tactile qui fait à la fois caisse enregistreuse et terminal de paiement. Il fonctionne comme n'importe quelle caisse : enregistrement des achats, gestion des stocks et des prix, etc. Le client peut régler par carte bancaire - avec ou sans contact - directement sur la tablette. Et après chaque règlement, la tablette imprime un ticket de caisse ou l'envoie au client par mail ou SMS. Une caméra située à la base de la machine permet aussi de flasher un code-barre si le vigneron le souhaite. Pour intégrer les données aux logiciels de gestion, une extraction depuis le SmartPOS est possible. Prix : 79,90 ¤/mois pour une location de 48 mois + frais d'installation - site : www.natixis.com
Du Net pour le business Le site facile pour l'oenotourisme
© WINALIST
En quelques clics, un domaine référence ses prestations oenotouristiques sur Winalist, une plateforme internet. Les visiteurs réservent une activité sur le site mais effectuent leur paiement directement au domaine. Winalist propose ainsi plusieurs formules aux viticulteurs : une offre gratuite pour référencer deux prestations et des offres payantes pour un nombre illimité d'activités, la possibilité de répondre aux commentaires des internautes et les statistiques de fréquentation. « Le vigneron peut inscrire une activité sur l'agenda en ligne jusqu'à une heure avant qu'elle commence », précise Nicolas Manfredini, de Winalist.
Prix : 89 € HT/mois pour l'offre Professional - site : www.winalist.co/fr/
Deux-en-un La tondeuse devient broyeur
© L. MARNÉ
Parmi les microtracteurs proposés sur le stand de Rocha, la tondobroyeuse Carroy RCV 68 occupait une place de choix. L'engin, qui ressemble à un kart, n'est pas conçu pour courir sur le bitume, mais pour broyer de l'herbe et des sarments dans les vignes étroites de la Champagne. Doté d'un moteur de 420 cm3, il est équipé d'un rotor horizontal pourvu de 24 fléaux qui tourne à 2 500 tr/min et dont la hauteur de coupe varie entre 17 et 102 mm. D'une largeur de 68 cm, ce microtracteur est capable de gravir des pentes jusqu'à 31 %. Le constructeur prépare actuellement un kit pour le broyage des sarments comprenant deux lames à poser de part et d'autre du tracteur afin d'amener les sarments sous l'engin, et un rouleau qui se fixe devant le broyeur pour tasser les sarments avant leur broyage. L'installation d'interceps mécaniques à l'arrière du tracteur est également prévue.
Prix : 5 400 € HT - contact : Rocha - site : rocha.fr
