«Tout ne s'est pas débloqué en un voyage, mais c'est une bonne entrée en matière », a salué Antoine Leccia, le président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), de retour de Chine avec Emmanuel Macron. « J'ai pu présenter au ministre de l'Agriculture les points importants pour créer de la croissance. » Si la Chine est déjà le troisième marché à l'export des vins français, la FEVS a plaidé pour une levée des barrières douanières, au même titre que les vins géorgiens, australiens ou chiliens. « Car l'écart de prix pour les entrées de marché peut être de 20 % pour un même prix de départ », estime Antoine Leccia. La création de certifications d'importation sur les produits alimentaires inquiète aussi la FEVS. « Nous demandons que les vins et spiritueux soient exemptés de cette traçabilité. » Les exportateurs français veulent aussi que les lois de lutte contre la contrefaçon et de protection des indications géographiques soient appliquées. Ces souhaits ont semble-t-il été entendus par Emmanuel Macron qui a parlé, aux côtés du président chinois, « d'avancées extrêmement importantes » dans l'agroalimentaire.