« On accepte le gel qui peut nous fait perdre beaucoup d'argent, mais se faire voler quelques centaines d'euros dans des cambriolages à répétition, sans compter les dépenses pour se protéger, ça finit par énerver. » Pierre-Eric Dessèvre, vigneron à Tigné, en Anjou, a été victime par six fois en quatre ans d'intrusions dans son exploitation.
Malgré l'alarme, les malfaiteurs ne renoncent pas. Et il n'est pas le seul. « La dernière fois, à la gendarmerie, j'étais le onzième à déposer plainte. » Fin 2009, la Fédération viticole de l'Anjou a adressé un courrier à la préfecture de Maine-et-Loire pour demander « une surveillance accrue du vignoble ». Elle insiste sur « la profonde exaspération des vignerons », victimes de plusieurs cambriolages.