La meilleure période pour l'arrachage est le printemps, dès que le sol est ressuyé sur toute sa profondeur. Lors de l'arrachage, il faut extraire le maximum de racines et de repousses, s'il y en a.
Ces dernières peuvent constituer des réservoirs pour les maladies du bois et pour les nématodes, responsables du court-noué. Pour faciliter cette opération, il est important d'avoir dévitalisé les ceps à l'automne précédent.
Pour extirper les racines, le viticulteur peut pratiquer un labour profond, ou un sous-solage croisé si le sous-sol est trop argileux ou calcaire. Toutefois, le labour profond présente des inconvénients. Il entraîne une inversion des horizons. Cela risque de modifier la perméabilité du sol et de remonter en surface des matériaux peu favorables à la vigne.
Cela peut également provoquer des tassements en profondeur. Les travaux suivant l'arrachage doivent aussi être effectués quand le sol est ressuyé.
(Source : « Guide des pratiques vitivinicole en Val de Loire », « Tassée beaujolaise » et Matevi.