En étudiant la mesure de l'oxygène par chimiluminescence dans les vins de Champagne, le CIVC a pu établir que les bouchons de liège traditionnels relarguent dans le vin 2 à 3 mg/l d'oxygène juste après le bouchage. Le bouchon ayant été comprimé au moment du bouchage d'expédition, il libère cette quantité d'oxygène pendant sa phase de désorption. « Cet apport ne peut pas être éliminé par le jetting et justifie une protection de la liqueur par le SO2 », explique-t-on au CIVC. Une fois la période de désorption passée, l'étanchéité gazeuse du bouchon redevient optimale.