Selon Paul Godard de Beaufort, conseiller au centre œnologique du Blayais, la co-inoculation a très bien marché cette année : « On pouvait douter de son intérêt, vu le prix élevé des bactéries lactiques, mais sur ce millésime, l'investissement a valu le coup. » La technique a aussi prouvé son intérêt en Touraine. « Sur les cuves co-inoculées, les malos se sont terminées juste après les fermentations alcooliques, confirme Anne Buchet, conseillère œnologue à la chambre d'agriculture du Loir-et-Cher. Et les vins rouges obtenus présentent un très joli fruité. » Dans les Pyrénées-Orientales, certains vignerons testent la méthode depuis quelques années. Ils inoculent certaines cuves après 24 heures de FA. Cette technique a été une réussite.