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Jane Goodal, spécialiste des chimpanzés, et Robert Eden, propriétaire du château Maris qui soutient l'institut créé par cette scientifique.
« En tant que viticulteurs, nous sommes tous très concernés par le réchauffement climatique. La protection des forêts tropicales est un moyen de freiner cette évolution. J'ai donc choisi de soutenir des ONG qui agissent dans ce sens », explique Robert Eden, propriétaire depuis 2000 du Château Maris, à La Livinière, dans l'Hérault.
A chaque ONG sa cuvée
Dès son acquisition, il se lance dans le mécénat écologique. Aujourd'hui, il soutient trois fondations : Rainforest protection qui défend les forêts tropicales, l'International Polar Foundation qui lutte contre le changement climatique et, plus récemment, l'institut Jane Goodall, dédié à la protection des grands singes. « Nous avons sélectionné trois cuvées pour ces trois ONG. Pour chaque bouteille vendue, nous reversons un euro sous forme de mécénat, ce qui représente un montant annuel de 20 000 à 24 000 euros. » Ces vins sont vendus entre 12 et 15 euros, prix public au domaine. Un geste en cohérence avec la philosophie de ce domaine de 40 ha, en AOC Minervois La Livinière, conduit en bio et en biodynamie. « Nous ne souhaitons pas être simplement au service des consommateurs. Nous voulons aussi œuvrer pour la préservation de la planète, de l'humanité et de la vie elle-même », argumente Robert Eden.
Une philosophie qui s'applique à la nouvelle cave qui sort de terre : murs en chanvre et chaux, capteurs solaires et éoliens, cuves en forme d'œuf… Une cave qui fait mieux qu'un bilan carbone zéro, puisque la chaux qui sert de liant aux briques de chanvre consomme 44 kg de CO2 par m2.
Le mécénat écologique a des retombées sur l'image du domaine. « Nos actions en faveur des ONG font parler de nous et nous ouvrent de nombreux contacts », assure Robert Eden.
