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NOUVEAUTÉS - SALON

Le Viti-vini fait la part belle à l'habillage

Clara de Nadaillac - La vigne - n°225 - novembre 2010 - page 110

CHAMPAGNE. Le Viti-vini s'est déroulé du 13 au 16 octobre, à Epernay (Marne). 12 000 viticulteurs, contre 13 000 en 2008, s'y sont pressés. Ils ont pu découvrir de nouveaux enjambeurs et des étiqueteuses plus rapides, plus compactes ou plus simples à régler.

TECNOMA : Des enjambeurs polyvalents et puissants

Sur le stand de son concessionnaire Ravillon, Tecnoma a dévoilé sa nouvelle gamme d'enjambeurs quatre roues, avec moteur pendu et plateau. Elle comprend cinq modèles :

S 120 (123 ch),

T 120 (123 ch),

T 140 (136 ch),

P 140 (136 ch)

P 160 (175 ch), qui remplaceront les U et TPH. Le S est le modèle le plus compact, les T sont d'un gabarit intermédiaire, et les P sont de gros porteurs. Ces engins sont conçus pour la pulvérisation, le rognage et l'épandage, même s'il est possible de travailler le sol avec. Tous sont équipés d'un moteur aux normes Tier III et d'une nouvelle transmission hydrostatique « restituant mieux la puissance du moteur ». Ils sont également dotés d'un boîtier Isobus, permettant de gérer le tracteur et ses outils. La cabine, montée de base, est munie d'un arceau de sécurité Cemagref et d'une climatisation autorégulée. Les capacités des prises de force ont été augmentées : le débit est de 120 l/min à 2 000 tr/min ; une seconde sortie est disponible pour la rogneuse, avec 60 l/min. Ces cinq engins ont une prédisposition pour le GPS et reçoivent de série l'Hydro Pilot, le régulateur de vitesse de la marque et la conduite Automotive qui adapte le régime moteur aux efforts demandés.

Prix : S à partir de 98 000 €, T à partir de 102 000 € et P à partir de 120 000 €.

LAUPRETRE : Le R1 Power arbore un look moderne

Lauprètre présentait le R1 Power. Cet enjambeur trois roues est le « grand frère » du R1. Selon le constructeur, il gravit sans peine de hauts coteaux avec la cuve de pulvérisation à l'arrière. Il est pourvu d'un moteur Kubota de 67 ch, ne consommant que « 4 à 5 l/h », avance Béatrice Lauprètre. Il possède deux gammes de vitesses, une pompe hydraulique Load Sensing et une voie variable de 0,90 à 1,70 m. Son design, comme celui du R1, a été revu, pour être plus moderne. De base, le R1 Power est équipé d'un arceau. On peut opter pour une cabine filtrée au charbon actif ou une cabine fermée et climatisée. La correction de dévers est aussi en option.

Prix : à partir de 68 000 € de base.

KREMER lance son jet porté

Sur le stand de Kremer, on remarquait une nouvelle cellule de pulvérisation, développée par le concessionnaire lui-même. Il s'agit d'une cellule à jets portés, traitant cinq à neuf rangs en face par face. Les descentes sont en aluminium « car c'est un matériau résistant et quatre fois plus léger que l'inox », avance le concepteur. Elles sont munies de trois sorties, elles-mêmes équipées de buses Albuz. Avec cette cellule, un faible régime moteur (2 800 à 3 000 tr/min) suffit pour créer un volume d'air suffisant. Différentes options sont au catalogue : ascenseur sur les descentes, rampe aluminium, gogues de sécurité, etc.

Prix : de 17 000 à 24 000 €.

IOC : Des écorces de levures, une colle et un logiciel

L'Institut œnologique de Champagne était venu avec trois nouveaux produits. Le premier se nomme Sphère. Il s'agit d'une préparation à base d'écorces de levures. Ajoutée en fin de fermentation alcoolique ou de malo, elle diminue l'astringence et procure volume et gras. Elle s'utilise à raison de 10 à 30 g/hl sur rouges et rosés et de 20 à 40 g/hl sur blancs. La deuxième nouveauté, Fishangel, est un mélange de colle de poisson et de gélatine, destiné aux vins blancs et aux rosés premium. La colle de poisson apporte de la brillance, tandis que la gélatine procure une sédimentation rapide. Comme toutes les colles, Fishangel favorise l'expression aromatique des vins, en gommant les impuretés. Dose : 2 à 4 g/hl, de préférence en association avec du tanin ou du gel de silice.

La troisième innovation est un logiciel de traçabilité de la cuverie, e-cuverie. Il permet de gérer les activités de cave et d'être lié avec la traçabilité à la vigne. Ce logiciel, actuellement en phase de test, est hébergé sur internet et non chez soi. On peut y accéder n'importe où.

Prix : non communiqué pour Sphère et Fishangel, environ 60 €/mois pour e-cuverie.

SIMES PACKAGING emballe, lave et étiquette

Trois nouveautés étaient exposées chez Simes Packaging. La première, la PCM 500, est une enveloppeuse semi-automatique. Elle entoure les bouteilles d'un film cellophane ou de papier de soie, en reproduisant un tortillon manuel.

Son débit est de 500 bouteilles/heure. La deuxième est une laveuse-sécheuse (photo) compacte et peu bruyante. Elle utilise la même technologie que les grosses machines, pour une cadence de 900 cols/heure.

La dernière est une étiqueteuse modulaire, nommée Axtra. Les différents postes sont en fait des chariots, que l'on peut ôter à souhait du carrousel. Elle peut donc apposer des étiquettes autocollantes ou à colle à une cadence allant jusqu'à 10 000 bouteilles/heure. Et on peut y ajouter des postes pour la pose de la coiffe.

Prix : PCM 29 500 €, laveuse-sécheuse 12 000 €, Axtra non communiqué.

Deux étiqueteuses compactes

La MCH80AL, présentée sur le stand d'I&D Concept, est une étiqueteuse adhésive, qui se pose sur une table. Son atout est donc de prendre très peu de place. Elle permet la pose d'étiquettes et de contre-étiquettes, à une cadence de 500 bouteilles/heure. Elle est équipée d'un écran LCD de paramétrage, d'un convoyeur automatique et d'une table d'accumulation. Grâce à ses fonctions d'auto-apprentissage, l'étiqueteuse peut facilement changer de format d'étiquettes ou de bouteilles. Il faut juste que la taille de l'étiquette ne dépasse pas 165 mm. La machine se branche sur du 230 V. En option, elle peut être munie d'une cellule UV qui centre l'habillage et la coiffe. La machine va alors jusqu'à 600 cols/h.

Prix : 5 300 €.

La LCE de Mecamarc est une étiqueteuse-capsuleuse monobloc, disponible pour effervescents ou pour vins et effervescents. Elle habille 1 500 bouteilles/heure en orientant la pose et 2 000 sans. Elle est dotée d'une étoile autocentrante qui s'adapte à tous types de bouteilles. Depuis un écran tactile, l'utilisateur peut gérer tous les paramètres de la machine et obtenir une aide au diagnostic et au dépannage. Il peut le connecter à un modem, pour un dépannage en ligne. Il est possible d'avoir jusqu'à quatre têtes : une pour l'étiquette, la deuxième pour la contre, la troisième pour un médaillon et la dernière pour une collerette. Elle fait environ 1,60 m sur 1,50 m.

Prix : entre 35 000 et 40 000 € suivant les options.

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