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VIGNE

Antibotrytis : piètre intérêt du traitement à la floraison

Christelle Stef - La vigne - n°226 - décembre 2010 - page 54

Pour lutter contre la pourriture grise, mieux vaut traiter aux stades B ou C.

Les chercheurs suisses de Changins-Wädenswil viennent de publier les résultats de onze années d'essais de lutte contre la pourriture grise. De 1997 à 2008, sur le gamay, un cépage réputé sensible à la maladie, ils ont comparé l'efficacité d'un traitement à base de fludioxonil et de cyprodinil (Switch) réalisé au stade A (floraison) ou au stade B (avant la fermeture de la grappe) ou au stade C (tout début véraison).

Un peu plus de 50 % d'efficacité aux stades B et C

L'application d'un seul antibotrytis à la floraison n'apporte que 30 % d'efficacité. « Il est préférable d'engager [les matières actives spécifiques] plus tard dans la saison, pour des questions d'efficacité et (...) en vue d'une bonne gestion des risques de résistance. A la floraison, les fongicides contre le mildiou disposant d'une efficacité secondaire ou partielle contre la pourriture grise sont généralement suffisants », indiquent les chercheurs (1).

Mieux vaut traiter avant la fermeture de la grappe ou au tout début de la véraison. L'efficacité est alors respectivement de 52 % et de 56 %. La stratégie à deux traitements - un à chacun de ces stades - améliore l'efficacité finale de 10 à 15 %. Elle est à réserver aux parcelles subissant une forte pression.

(1) Revue suisse de viticulture, arboriculture, horticulture de mai-juin 2010.

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