Pour les célibataires qui en ont marre des sites de rencontre sur le net ou du contexte « trop pressé » du speed-dating ; pour ceux qui ne veulent plus passer leur dimanche soir seuls à déprimer, Héloïse Dion a créé les Pastas Party. L'idée : réunir une cinquantaine de célibataires, le dimanche soir, autour d'un bon plat de pâtes et de bons vins. Après un apéro tous ensemble, les participants sont regroupés par table, en fonction de leur âge et de leurs affinités potentielles. « Les gens viennent pour élargir leur cercle de connaissances, parler d'autre chose que du travail, lors d'une soirée simple, où l'on se sent comme à la maison, explique Héloïse Dion.
Dans ce contexte de convivialité, les vins des Côtes-de-Bourg sont apparus comme une évidence : « La communication du syndicat de l'appellation est dynamique et jeune. Il propose du vin de Bordeaux, mais sans le côté snob ! C'est parfaitement en accord avec l'ambiance de nos soirées », justifie la fondatrice de Pastas Party, qui a signé un partenariat exclusif avec les côtes-de-bourg en septembre 2009.
Les participants peuvent donc accompagner leurs pâtes de vins rouges fruités et légers, ou de vins blancs aromatiques.
Depuis janvier, les bouteilles sont même habillées d'une étiquette spéciale Pastas Party : on y retrouve Bob de Bourg, mascotte de l'appellation, partageant ses spaghettis avec une chienne cocker. Un clin d'œil au dessin animé « La Belle et le clochard ».
« L'aspect réseau et le côté itinérant sont intéressants », ajoute Didier Gontier, directeur du syndicat viticole des côtes-de-bourg. En effet, d'abord exclusives à la capitale, les Pastas Party se déroulent désormais dans vingt villes de France : Bordeaux, Marseille, Toulouse, Lille, Grenoble, Lyon… dans un restaurant différent chaque dimanche. Aujourd'hui, plus de 35 000 membres se sont inscrits ! Ils ont entre 20 et 70 ans, les 30-45 ans étant les plus nombreux, et ont des métiers très variés. « Nous pouvons faire découvrir nos vins à une catégorie ciblée de consommateurs : des jeunes, appartenant à une classe socioprofessionnelle assez élevée, avec une certaine sensibilité au vin », remarque Didier Gontier. Il est vrai que ce genre de soirées n'est pas accessible à tout le monde : le tarif est fixé à 35 € en province et 40 € à Paris.