Votre dossier sur les vingt ans de la loi Evin (« La Vigne » de février 2011) m'inspire ces quelques réflexions…
L'impératif de santé publique m'apparaît comme un faux argument et un attrape-nigaud, comme le montrent les scandales de l'amiante, du sang contaminé ou celui du Médiator (encore un médicament qui tue, et il n'est pas le seul)… Les exemples en matière de santé publique ne manquent pas d'aberrations :
la vaccination contre la grippe H1N1 jugée inutile par La Cour des comptes,
le dopage des sportifs toujours d'actualité en 2010, soit 43 ans après la mort de Tom Simpson en 1967,
la constante augmentation des consommations de drogues (soidisant) interdites, celle inconsidéré d'antidépresseurs et d'anxiolytiques…
Quand je lis dans le dossier qu'une « dégustation à l'antenne pourrait être perçue comme une incitation à la consommation », je m'interroge : les scènes criminelles des séries télévisées diffusées quasiment tous les soirs et les films pornos me paraissent bien plus dangereux pour le psychisme des adolescents que la vue d'une bouteille de vin et d'un crachoir !
Mais la santé mentale ne semble pas faire partie des impératifs de santé. Par conséquent, les violeurs multirécidivistes et criminels de plus en plus nombreux sont eux, indifférents à l'incitation !… « La consommation responsable et modérée » est inhérente à notre mode de vie d'amateur de vin. Cette boisson se consomme comme aucune autre et l'assimiler à l'alcool est un non-sens, un manque de savoir-vivre et un manque avéré de culture après deux mille ans d'histoire de France.