De retour du…Salon professionnel des vins des vignerons indépendants à La Défense (Hauts-de-Seine), le 7 mars 2011 « Je regrette le Carrousel du Louvre »

« C'est la seconde fois que ce salon, réservé aux acheteurs professionnels, est organisé au Cnit-La Défense. Je préférais avant, lorsqu'il se tenait au Carrousel du Louvre, en plein cœur de la capitale. L'endroit était plus prestigieux et surtout plus central. Je pense que cela explique pourquoi j'ai un moins bon retour qu'avant sur mes invitations. Mais sur le fond, ce salon qui cible les acheteurs professionnels est une bonne chose. C'est un circuit de distribution que je souhaite développer. Aujourd'hui, environ 30 % de ma commercialisation s'effectue via le négoce, 15 % partent à l'export et le reste se fait vers les particuliers en France. Pour réduire le poids du négoce, il me faut développer l'export ou travailler davantage avec les professionnels français. C'est la raison pour laquelle je fais le salon du Cnit. Je suis confiante, car je travaille sur un terroir – Saint-Émilion – très connu. C'est un atout pour l'exportation. Côté coût, le salon du Cnit, organisé sur une journée, me revient aussi cher que Prowein en Allemagne qui dure trois jours, mais où j'ai pris un stand commun avec trois autres vignerons de Bordeaux. Reste à analyser les retombées de chacun de ces rendez-vous professionnels pour savoir si je renouvellerais l'expérience l'an prochain. »