Le mildiou n'est pas d'actualité. La pression reste faible. Dans beaucoup de situations, il est inutile de traiter. « Mais l'avancée de la végétation a stressé certains viticulteurs qui ont sorti leur pulvérisateur », reconnaît Maxime Dancoine, de la chambre d'agriculture de Savoie. En revanche, dans l'Aude, qui a subi de fortes précipitations, les traitements ont démarré. Pour l'oïdium, la situation est différente. La vigne a atteint le stade de forte sensibilité. Beaucoup de viticulteurs ont donc commencé à traiter cette maladie ou sont en passe de le faire. « On voit les premières taches, isolées. Le risque est moyen. Il faut être vigilant », indique Natacha Elia, de la chambre d'agriculture de Gironde.