« Lorsque l'on souhaite améliorer la composition azotée des raisins, à des fins œnologiques, la meilleure date d'apport se situe à la véraison.
Pour favoriser l'assimilation de l'azote par les feuilles, il est important de bien mouiller le feuillage.
Nous recommandons un volume de 400 l/ha. Pour y arriver, le viticulteur devra modifier les réglages de son pulvérisateur (débit, vitesse, etc). Par ailleurs, la molécule la plus facilement assimilable par les feuilles est l'urée. Mais il s'agit d'un produit qui peut être toxique. Il est donc préférable de tabler sur une faible concentration, de l'ordre de 2,5 % et de la pulvériser dans des conditions fraîches, le matin ou le soir. La quantité d'azote à apporter est comprise entre 10 et 20 unités/ha.
Nous avons constaté que lorsqu'on apporte 10 unités, on obtient un enrichissement du moût de 50 %.
Dans beaucoup de cas, 10 unités sont suffisantes. Mais avec des moûts très carencés (moins de 80 mg/l), il faudra en amener 15 ou 20. Il est possible de combiner l'apport d'azote à celui de soufre, si l'on souhaite une surexpression des thiols variétaux dans le vin. »