De 2007 à 2010, l'IFV-Sicarex du Beaujolais a comparé la vinification beaujolaise classique à l'inversion thermique, qui consiste à chauffer la vendange à 35°C juste avant le levurage. L'inversion thermique a entraîné un gain de couleur : + 22 % d'intensité en moyenne sur les quatre ans. Cependant, en 2009, elle n'a rien apporté car les vins témoins étaient très colorés. En 2007, année marquée par une forte présence de botrytis, cette technique a aussi amélioré la qualité au nez et en bouche des vins. L'IFVSicarex souligne que l'inversion thermique doit être adaptée à la qualité de la vendange et rappelle qu'elle nécessite de grosses capacités en froid.