Cette année, en Bourgogne, les niveaux d'azote assimilable dans les moûts sont des plus faibles. Dans le Beaujolais, le Sancerrois ou en Alsace, on relève aussi des carences azotées marquées. « L'azote a été peu minéralisé au printemps à cause de la sécheresse, il est peu disponible dans les moûts », indique Bertrand Daulny, œnologue à la Sicavac de Sancerre. Sur le terrain, les carences posent moins de problèmes lors des fermentations, car les vignerons les corrigent plus souvent. Il est conseillé de coupler ces apports d'azote à une aération du moût.