Les œnologues sont soulagés. En raison des récoltes parfois hâtives dues à l'état sanitaire, ils ont craint que les tanins ne soient pas assez mûrs. Rien de tel. En Bourgogne ou à Bordeaux, la plupart des vins ont des tanins assez souples, rarement végétaux. Dans le Val de Loire, il a fallu pratiquer des extractions très douces, avec peu de remontages pour éviter les tanins secs. Dans la vallée du Rhône, les tanins qui ont pu mûrir en septembre sont qualitatifs.
Dans le Beaujolais et le Jura, les cuves se distinguent par beaucoup de rondeur.