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VENDRE - Zapping

À l'exportation Ça tangue en Belgique

La vigne - n°235 - octobre 2011 - page 60

 © P. ROY

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En baisse de 5 % en volume et de 11 % en valeur, les expéditions de vins français en Belgique reculent sur les six premiers mois de l'année. Elles totalisent 696 313 hl à fin juin 2011 pour un montant de 171,9 millions d'euros, selon Ubifrance. Les indications géographiques du Languedoc-Roussillon accusent le coup avec une baisse de leurs exportations de 11,6 % (39 068 hl) en volume et de 6,6 % en valeur (7,5 millions d'euros). « Nos clients acceptent difficilement les hausses tarifaires de nos vins liées à la surchauffe des cours du vrac, indique Chloé Lecou, responsable export CHR d'Advini. L'IGP d'Oc est dans leur collimateur. » Cavistes et restaurateurs ont reporté leurs achats sur des vins italiens, espagnols ou sur la dénomination Vin de France, plus compétitifs. Idem du côté de la grande distribution. Cependant, une partie de l'offre française résiste à cette concurrence. Le bon rapport qualité prix des vins des Côtes-du-Rhône séduit les Belges.

Leurs expéditions de janvier à juin 2011 enregistrent la plus forte hausse des AOC françaises : + 12,5 % en volume et + 17 % en valeur. À Bordeaux, David Sichel, responsable export de la maison Sichel, explique : « Nos ventes ont progressé de 44 % en valeur au cours des six derniers mois.

Notre marque Cyrius Bordeaux rouge, deux fois plus chère qu'un bordeaux classique, remporte un franc succès. Nos exportations montent en gamme. Nos clients recherchent aussi des pépites parmi les crus bourgeois du Médoc, les Graves, etc. » Même constat chez Advini. « Dès lors qu'on monte en gamme, on tire notre épingle du jeu », note Chloé Lecou.

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