« Je connais mal les journalistes. La dégustation organisée aux Invalides était, pour moi, une première… Cela a été un bon exercice. D'après le listing communiqué par les organisateurs, cent vingt journalistes sont venus. Je me suis sentie un peu impressionnée. Et j'ai eu plus de mal à entrer en contact avec eux qu'avec des particuliers, auxquels je suis plus habituée. Ces deux publics sont très différents ! Jusqu'à cette année, nous étions récoltants-coopérateurs. Mais notre fils est en train de reprendre l'exploitation et passe récoltant-manipulant. Pour cela, nous avons procédé à beaucoup d'investissements dans la cuverie. Cet aspect des choses semble avoir intéressé nos interlocuteurs. L'histoire d'un jeune qui démarre, cela leur plaît…
Un des dégustateurs a demandé qu'on lui envoie des échantillons de la première cuvée de Nicolas…
Un autre journaliste, travaillant pour " L'Amateur de vins et spiritueux ", veut que nous lui fassions parvenir des échantillons de notre cuvée haut de gamme. Pour le reste, mes interlocuteurs n'ont pas toujours eu un abord facile. La plupart ont dégusté sans même se présenter. Et, parfois, on sentait bien qu'ils n'avaient pas envie de dire pour qui ils travaillaient.
De même, ces dégustateurs ont rarement fait part de leurs commentaires. Plusieurs étaient visiblement intéressés, à voir les notes qu'ils prenaient. Pour autant, ils n'ont pas communiqué leurs impressions. Nous en saurons peut-être plus en lisant leurs articles… »