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À LA VIGNE - QUESTIONS DE SAISON

Les additifs au gazole non routier (GNR) ont-ils un intérêt ? « Attendre et voir »

La vigne - n°236 - novembre 2011 - page 6

Philippe Van Kempen, responsable agroéquipements au Trame et au BCMA

Philippe Van Kempen, responsable agroéquipements au Trame et au BCMA

« Les vendeurs ne nous renseignent guère sur la composition de ces additifs. Or, il faudrait savoir de quoi il s'agit pour se faire une idée de leur pertinence. L'un des problèmes du GNR est sa tenue au froid. Il peut se former des cristaux de paraffine, cause de colmatage. Le GNR standard commercialisé en été est garanti jusqu'à 0°C, celui vendu en hiver jusqu'à -15°C. Les marchands d'additifs proposent de faire descendre de 5 à 13°C supplémentaires la température limite de filtrabilité. Mais certains pétroliers ont sorti des carburants de qualité supérieure dont la limite de filtrabilité descend déjà à 12°C en été et à 21°C en hiver. Il n'y a donc pas lieu de s'alarmer, il faut leur faire confiance. L'autre question est celle de la stabilité du GNR à l'oxydation. Les esters méthyliques d'acides gras qu'il contient mettent les dépôts des cuves en suspension. Les additifs proposés entendent neutraliser ces inconvénients sans vraiment nous dire comment. Le GNR peut être stocké six mois sans problème, mais les pétroliers parlent officieusement de huit à neuf mois. Il apparaît raisonnable d'attendre et de voir avant d'agir. »

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