Les pluies d'avril et de juin ont entraîné l'apparition de mildiou dans plusieurs régions, dont Tejo et Setúbal, dans le centre du pays. Les attaques du parasite ont été si virulentes qu'elles ont causé des pertes de récolte. Dans le même temps, près de 14 000 ha n'ont pas produit de raisin cette année : les Portugais poursuivent la restructuration de leur vignoble, dont la superficie totale reste inchangée à 237 000 ha.
À l'arrivée, l'IVV, l'Institut portugais du vin et de la vigne, estime la récolte à 6,2 millions d'hl. C'est 5 % de moins que la moyenne des cinq dernières années et 15 % de moins que l'an dernier. Toutes les régions enregistrent un recul de leur production à l'exception du Minho, la région des « vins verts », en hausse de 5 %.
Optimisme mesuré sur le plan qualitatif
Après les pluies d'avril et de juin, l'été a été frais. Puis les conditions météorologiques ont entraîné une vendange anticipée en août sur l'ensemble du territoire portugais.
Sur le plan qualitatif, les commissions viticoles régionales affichent un optimisme mesuré.
Sur le plan économique, l'inquiétude persiste pour le porto où les autorités ont décidé de réduire fortement les quotas de production afin d'équilibrer les marchés. Une réduction qui confirme la difficulté de ce secteur à écouler un vin en perte de vitesse. Et dans la région des « vins verts », le cépage alvarinho est excédentaire. Il se vend 1 €/kg contre 2 €/kg en moyenne au Portugal.