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Le conseil Privilégiez l'emprunt à l'autofinancement

La vigne - n°237 - décembre 2011 - page 74

 © J. CHABANNE

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Faut-il emprunter ou autofinancer ses investissements ? Souvent, la réponse est mixte, avec une partie de l'investissement autofinancé. Pour emprunter, il faut avoir la confiance de son banquier. Ce présupposé sera de plus en plus vrai. Quant à autofinancer une partie du projet, cela montre les efforts de l'entreprise pour assumer ses charges.

Depuis quelques mois, les conseillers de gestion notent un durcissement des conditions d'obtention des prêts professionnels. Les inquiétudes sur le maintien du triple A de la France et le climat de crise financière rendent l'accès au prêt plus difficile. Conseil officieux d'un banquier :

« Si vous avez un projet et que la banque vous suit, empruntez au maximum et gardez précieusement votre trésorerie ! »

Pour les viticulteurs au réel, il est fréquent qu'il soit plus intéressant d'emprunter l'intégralité du montant de leurs investissements. S'ils ont des placements dans la même banque, celle-ci prêtera en confiance, sans exiger une partie d'autofinancement. Le coût réel de l'emprunt se calcule en intégrant les prélèvements sociaux et fiscaux. On peut ensuite le comparer à ce que rapporterait la même somme si elle était placée.

En revanche, les vignerons au forfait ont plutôt intérêt, s'ils le peuvent, à avoir recours à l'autofinancement. Les frais financiers ne constituent pas de charge pour eux.

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