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VENDRE - Zapping

De retour du Salon des vignerons indépendants à Londres (Royaume-Uni), le 18 janvier 2012 « J'ai beaucoup d'échantillons à renvoyer »

La vigne - n°239 - février 2012 - page 61

Mark Haynes, propriétaire du domaine Aubaï Mema, 10 ha, à Aubais (Gard)

Mark Haynes, propriétaire du domaine Aubaï Mema, 10 ha, à Aubais (Gard)

« C'est un salon bien organisé. Il n'y a que des professionnels. J'ai rencontré des petits acheteurs mais j'y ai aussi vu les plus gros importateurs du Royaume-Uni. Pour participer à un salon comme celui-ci, il faut compter 2 000 euros pour l'inscription, le déplacement, l'hébergement…

À cette somme, il faut ensuite ajouter un budget pour l'envoi des échantillons. Les bouteilles emportées sur le salon servent à faire goûter vos vins. Mais quand vos interlocuteurs sont satisfaits, ils vous demandent des échantillons. Or, envoyer des bouteilles coûte cher. J'ai eu plusieurs bons contacts avec de petits distributeurs et un gros importateur. Compte tenu du nombre d'échantillons que j'ai à envoyer, je préfère retourner sur place avec mes bouteilles. Se lancer dans l'export suppose de la patience et une organisation spécifique. Je m'y suis attelé depuis deux ans. Avant, je mettais mon vin en bouteille avec telle étiquette, tel bouchage… Puis je cherchais à le vendre.

Aujourd'hui, je fais une partie de tiré-bouché et pour le reste, j'essaie de garder le vin en cuve.

Ainsi, quand un client me dit qu'il veut telle étiquette, tel bouchage avec tel carton, j'exécute ce qu'il me demande plutôt que d'essayer de le convaincre de prendre ce que j'avais prévu pour lui… Par ailleurs, depuis que je travaille à l'export, j'ai créé une cuvée spécifique d'entrée de gamme à 3 euros le col d'IGP pays d'Oc départ cave pour une commande à la palette. Mon haut de gamme se situe à 12 euros HT le col. »

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