ImprimerDébut juin, la floraison était terminée dans les parcelles les plus précoces et commençait dans les autres. « Les merlots sont en pleine floraison, les cabernets au début. Pour l'instant, la fleur se passe bien. Mais le refroidissement annoncé ne sera pas favorable à la fécondation», rapporte Cédric Elia, de l'Adar des deux rives en Gironde.
Dans certains cas, l'hétérogénéité apparue au débourrement est encore palpable. « Sur un même pied, les stades peuvent aller de boutons floraux séparés à fin floraison, soit quinze jours d'écart», précise Cédric Elia. Sans compter d'importantes fenêtres car « dans certaines parcelles, 18 à 23 % des bourgeons n'ont pas démarré », poursuit le technicien.
« Dans les parcelles qui ont le plus souffert du gel d'hiver, des grappes sont en fleur et d'autres au stade nouaison, mais ce n'est pas la majorité des situations », rapporte Amandine Fauriat, de la chambre d'agriculture de l'Ardèche. L'hétérogénéité est également bien présente en Alsace. « On constate des hauteurs de branches très différentes, cela complique le relevage », constate François Dal, de la Sicavac, à Sancerre (Cher). En revanche, dans le Beaujolais, les écarts se sont estompés car « les pluies et la chaleur ont favorisé une pousse rapide », précise Jean- Henri Soumireu, de la chambre d'agriculture du Rhône.
