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VENDRE - Zapping

À l'exportation 2012 débute mezzo voce

La vigne - n°243 - juin 2012 - page 60

 © REA

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Sur le premier trimestre, nos exportations de vins ont crû de 4 % en volume et de 8 % en valeur, selon Ubifrance. « Nous continuons de progresser, mais à un rythme moindre qu'il y a un an », estime la Fédération des exportateurs. Les vins tranquilles s'en sortent mieux que les effervescents avec + 6 % en volume et + 15 % en valeur, tandis que les mousseux accusent une double baisse de 7 %. « Nos ventes de champagne reculent de 9 % », confirme Gislain de Mongolfi er, président de l'Union des maisons de Champagne, qui précise que « le premier trimestre pèse moins de 10 % des ventes annuelles ». Le grand export (Chine, Etats-Unis, Australie…) se tient mieux que les marchés de proximité. Sur le marché britannique, on observe que les négociations sont à nouveau très difficiles en terme de prix. Quant à l'Italie et l'Espagne, dans le top 10, le contexte économique ne donne pas envie de faire la fête. Outre ces disparités par marchés, on relève aussi un distinguo par type d'opérateurs. Les grandes marques qui appartiennent à l'univers du luxe s'en sortent mieux que les opérateurs dont les vins sont plus accessibles. Cela s'explique par des phénomènes de substitution : le consommateur est moins regardant quand il achète un nom considéré comme unique, alors qu'il fait jouer la concurrence pour des marques moins connues. « Nous assistons au développement d'une Champagne à deux vitesses… », conclut le responsable professionnel.

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