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De retour d'une animation dans un hypermarché le 12 mai, dans la banlieue de Reims (Marne) « Le beaujolais est connu mais pas comme vin de garde »

La vigne - n°243 - juin 2012 - page 61

Michel Dubost, coopérateur à la cave Signé vignerons, dans le Beaujolais (Rhône)

Michel Dubost, coopérateur à la cave Signé vignerons, dans le Beaujolais (Rhône)

« Nous réalisons des animations pour booster nos ventes en grande distribution. Nos commerciaux arrêtent des dates et nous faisons en sorte que des coopérateurs assurent ces animations. Pendant la période du beaujolais nouveau, nous avons une cinquantaine de volontaires. En dehors, nous ne sommes qu'une petite vingtaine. Ma dernière intervention a eu lieu dans un Leclerc proche de Reims (Marne). Sur la journée, j'ai vendu environ 80 cols. À titre de comparaison, il n'est pas rare que nous parvenions à écouler une palette (environ 500 cols) au moment du beaujolais nouveau ! Lors de la dernière animation, j'ai fait la promotion de trois de nos crus et d'une cuvée haut de gamme en beaujolais villages. Ce sont des vins vendus entre 5,50 et 7 euros l'unité. Notre vignoble est très connu mais, la plupart du temps, les gens pensent au beaujolais nouveau. Il y a un gros travail de pédagogie à opérer pour que le consommateur pense aussi à nos vins de garde. Je remarque également que la crise et la baisse du pouvoir d'achat changent les habitudes. De plus en plus de gens osent dire qu'ils achètent des vins autour de 3 euros le col par souci d'économie. Et quand ils ont les moyens de dépenser plus, ils optent bien souvent pour un bourgogne plutôt que pour un beaujolais. Cependant, cette limite de prix ne concerne pas le beaujolais nouveau pour lequel les consommateurs sont moins regardants et sont prêts à dépenser plus que 3 euros. »

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