Le Centre du rosé a montré qu'apporter une forte dose de cuivre à la vigne tard en saison peut déprécier les arômes du vin rosé. Les chercheurs ont fait déguster des rosés issus de vignes traitées avec 600 ou 1 200 g/ha de cuivre en fin de saison. Les dégustateurs ont jugé que le vin témoin et celui de la modalité 600 g/ha avaient des arômes d'agrumes, de fruits exotiques et de fruits rouges plus marqués, ainsi qu'une meilleure intensité au nez, plus d'équilibre et de longueur en bouche que la modalité 1 200 g/ha. Pourtant, dans les vins finis, le cuivre n'a été retrouvé qu'à l'état de traces (< 0,1 mg/l), quelle que soit la modalité.