« Je travaille avec mon fils en AOC Sauternes sur 12 ha et en Graves sur 2 ha. En six participations à ce salon, je n'ai jamais été déçue. C'est un événement extraordinaire du point de vue de l'organisation et de l'accueil.
Jusqu'en 2009, je faisais une trentaine de salons par an. J'ai eu tout loisir de comparer. À Dunkerque, les exposants sont choyés. La veille de l'ouverture du salon, nous sommes invités à dîner. Chaque matin, on se voit offrir le petit-déjeuner ainsi que le journal local. Et puis, on ne se sent pas seul. Il y a un vrai accompagnement. C'est important dans une conjoncture difficile. Je reviendrai l'an prochain, même si, comme pour tous les salons, l'investissement est important pour moi : 2 000 euros pour un stand de 12 m².
J'observe qu'en quelques années, le consommateur a réduit ses achats. Certes, il y a toujours un engouement pour notre sauternes, d'autant que nous avons un bon rapport qualité prix avec notre gamme qui s'échelonne de 13 à 34 euros la bouteille. Mais aujourd'hui, le client achète une, parfois deux bouteilles. En 2006, c'était une caisse de six. Depuis trois ans, je fais le même chiffre d'affaires sur le salon. Cette fois-ci, j'avais amené une palette de 600 bouteilles. J'en ai vendu les trois quarts. Sur le stand, le consommateur veut absolument déguster nos vins. Il n'est pas forcément demandeur d'explications techniques.
Le nom de sauternes lui suffit. »