En 2011, des chercheurs australiens ont observé que la récolte mécanique pouvait donner des moûts de sauvignon blanc plus riches en précurseurs d'arôme.
Ils ont constaté une forte augmentation des teneurs en 3-S-cysteinylhexan-1-ol, principal précurseur des thiols volatils, après le transport de la récolte. Travaillant sur d'autres vins, Wendy Parr, de l'université Lincoln, en Nouvelle-Zélande, et Pascal Schlich, du Centre des sciences du goût et de l'alimentation de Dijon (Côte-d'Or), ont fait un constat similaire lors d'analyses sensorielles. Wendy Parr a fait déguster des vins de sauvignon blanc de Nouvelle-Zélande du millésime 2009, les uns issus de vendanges mécaniques, les autres de vendanges manuelles. Le jury a trouvé des arômes de fruit de la passion plus intenses dans les premiers. Une augmentation associée à des teneurs supérieures en 3MH et 3MHA, principaux thiols volatils des vins de sauvignons blancs.