Retour

imprimer l'article Imprimer

VENDRE - L'observatoire des marchés du vrac

Rouges : Fin de campagne calme en côtes du Rhône

Chantal Sarrazin - La vigne - n°252 - avril 2013 - page 66

La campagne a démarré sur les chapeaux de roue en raison de la petite récolte 2012. Le ralentissement constaté depuis février n'inquiète pas tous les opérateurs.

«La campagne est quasiment bouclée ! » disent, unanimes, les opérateurs intervenant sur le marché du côtes-du-rhône régional rouge. « Nous avons d'ores et déjà commercialisé 90 % de notre offre », se réjouit Jean-Marc Pradinas, l'oenologue de la coopérative des vignerons réunis de Sainte-Cécileles- Vignes, dans le Vaucluse, qui commercialise 40 000 hl de vrac en AOC Côtes du Rhône. La récolte 2012, 1,44 million d'hl, 10 % de moins que la précédente, a conduit le négoce à passer rapidement aux achats.

« Les transactions ont été particulièrement soutenues en début de campagne, remarque Philippe Martin, courtier à Vacqueyras. Bien plus tôt que l'an passé. » Pas d'affolement cependant. « Le négoce avait encore du 2011 en stock pour faire la soudure entre les deux millésimes, expose Brice Eymard. Mais il a dû anticiper ces achats de 2012, dont les volumes sont déficitaires, pour couvrir ses approvisionnements sur le reste de la campagne. » Cette dynamique s'accompagne d'une hausse du cours moyen : 113 €/hl de début août à fin mars 2013 en moyenne pondérée, contre 106 €/hl en 2012 à la même période. Ce ne sont pas les seuls points positifs de la campagne en cours. Les retiraisons ont également eu lieu plus tôt. « L'an passé, elles ont été effectuées principalement en juin, observe Jean-Marc Pradinas. Cette année, le négoce a enlevé l'essentiel de ses achats en mars. » Inter-Rhône estime, à ce jour, une baisse du stock à la production de 4 % par rapport à l'an passé.

Après ce bon démarrage, les transactions en volume tournent au ralenti depuis février. Le cours, en revanche, reste ferme. Il a grimpé à 118 €/hl au mois de mars. « Il reste du volume à la vente, mais dans de faibles proportions du fait de la petite récolte, d'où cette bonne tenue des prix », souligne Brice Eymard.

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :