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Vigne - EFFEUILLEUSES : Ce qu'en pensent les utilisateurs

Pneumatiques

La vigne - n°253 - mai 2013 - page 45

COLLARD/KIROGN. Les + : Effeuillage précoce et en profondeur. Vitesse de travail élevée. Les - : Bruyant. Prix élevé.

COLLARD/KIROGN. Les + : Effeuillage précoce et en profondeur. Vitesse de travail élevée. Les - : Bruyant. Prix élevé.

COLLARD/KIROGN. Les + : Effeuillage précoce et en profondeur. Vitesse de travail élevée. Les - : Bruyant. Prix élevé.

COLLARD/KIROGN. Les + : Effeuillage précoce et en profondeur. Vitesse de travail élevée. Les - : Bruyant. Prix élevé.

PROTECHNI SABOURAIN. Les + : Effeuillage précoce et en profondeur. Action préventive contre le botrytis. Les - : Bruyant. Prix élevé.

PROTECHNI SABOURAIN. Les + : Effeuillage précoce et en profondeur. Action préventive contre le botrytis. Les - : Bruyant. Prix élevé.

SIEGWALD. Les + : Effeuillage précoce. Action préventive contre le botrytis. Les - : Prix assez élevé.

SIEGWALD. Les + : Effeuillage précoce. Action préventive contre le botrytis. Les - : Prix assez élevé.

9 COLLARD/KIROGN : Jusqu'à 6 km/h

- Collard et Kirogn vendent les mêmes effeuilleuses, chacun sous ses propres couleurs.

- L'effeuillage est réalisé par un double flux d'air pulsé à haut débit et à faible pression produit par un surpresseur.

- Ce flux sort par des buses rotatives et traverse la zone de feuillage. Il enlève les feuilles en surface et en profondeur.

- La tête d'effeuillage n'entre pas en contact avec les grappes.

Aurélien Pannetier, à Nazelles-Négron (Indre-et-Loire), et Jean-Bernard Badia, au domaine de Mont Gaillard, à Pauligné (Aude), sont convaincus par l'effeuillage pneumatique. « Il permet de commencer dès la chute des capuchons floraux », note le premier. « On ne fait plus de traitement antibotrytis depuis que nous effeuillons avec une Collard », se réjouit le second.

Depuis l'an dernier, Aurélien Pannetier travaille avec une Collard E3000 LZP montée sur un tracteur interligne de 75 ch sur 20 ha. L'effeuilleuse demande selon lui peu de puissance. « J'effeuille sur 25 cm de hauteur. Pour cela, je règle les deux rotors des têtes à l'horizontale. Dans cette position, le premier rotor commence à enlever les feuilles et le deuxième termine le travail. Je n'avance jamais à moins de 5 km/h, le plus souvent entre 6 et 6,5 km/h. »

Jean-Bernard Badia utilise de son côté un modèle attelé sur le trois points du tracteur. Il effeuille 40 ha, dont une partie sur les deux faces pour faciliter la vendange à la main de ses crémants. Son effeuilleuse est aussi équipée de têtes à double rotors. Mais elles sont un peu inclinées pour oeuvrer sur 40 cm de hauteur. Il avance donc un peu moins vite qu'Aurélien Pannetier, entre 3,8 à 4 km/h.

Tous les deux jugent le taux de blessures sur grappes insignifiant. Pour Aurélien Pannetier, la machine effeuille en profondeur du feuillage. Comme lui, Jean-Bernard Badia constate que les feuilles ne repoussent pas au niveau des entre-coeurs. Aurélien Pannetier a trouvé l'outil cher à l'achat (20 000 euros) et bruyant. « Le port du casque antibruit est obligatoire, même avec une cabine. »

10 PROTECHNI SABOURAIN : Un travail précoce et en profondeur

- L'effeuilleuse Ecojet est équipée d'un surpresseur qui génère un flux d'air simple à basse pression dans des buses rotatives.

- Chaque tête d'effeuillage est constituée de deux éléments synchrones.

- Leur inclinaison permet de régler la hauteur d'effeuillage.

« L'avantage de l'Ecojet, c'est de pouvoir commencer à effeuiller tôt, dès la chute des capuchons », déclarent de concert Philippe Bardet, viticulteur à Vignonet, et Jean-Luc Mouillac, du château Haut-Bages Libéral, à Pauillac, tous deux en Gironde. Ils cultivent une cinquantaine d'hectares chacun. Le Saint-Émilionnais dispose depuis un an d'une Ecojet semi-portée à deux têtes montée à l'arrière d'un tracteur interligne. Il possède également une effeuilleuse Pellenc qu'il réserve pour ses vignes larges. « Le travail de l'Ecojet est plus doux que celui de la Pellenc, notamment sur les cabernets, plus sensibles à l'échaudage, observe-t-il. Elle s'en sort aussi beaucoup mieux dans les parcelles qui sont mal relevées. » Satisfait, Philippe Bardet signale néanmoins qu'il a dû arrêter d'effeuiller l'an dernier à cause de l'hétérogénéité des baies : « La machine pelait les plus mûres. »

Dans le Médoc, Jean-Luc Mouillac possède lui aussi une Ecojet depuis un an. Il travaille avec un modèle à quatre têtes monté sur un enjambeur. La machine impacte selon lui très peu les baies. « Elle permet d'effeuiller à l'intérieur du palissage. Je n'ai pas eu de problème de botrytis. » Le viticulteur effeuille également avant les vendanges. Il avance à 2,2 km/h, contre 3 à 3,5 km/h lors du premier passage. Comme Philippe Bardet, il trouve la machine bruyante. « Porter un casque antibruit est une nécessité, même en cabine », conclut-il.

11 SIEGWALD : Un effeuillage préventif contre le botrytis

- L'effeuilleuse du constructeur alsacien Siegwald est pneumatique.

- Elle dispose d'un compresseur qui produit un flux d'air simple à faible pression.

- Le système permet d'effeuiller dès la chute des capuchons.

Philippe Robert, à Monthelon (Marne), et Modeste Schmitt, à Pfaffennheim (Haut-Rhin), ont une effeuilleuse Siegwald pour la même raison : « Pour un effeuillage qualitatif. » Tous deux effeuillent les deux faces de leurs vignes en fin de floraison.

« Je fais un effeuillage sévère. À ce stade, la machine ne fait aucun dégât. Il n'y a aucun risque à mettre la vigne à nu », confie Modeste Schmitt. L'Alsacien travaille 11 ha de vignes avec un modèle à deux têtes monté sur un portique à l'avant d'un tracteur Carraro. « Avant, je réalisais deux traitements antipourriture. Maintenant, je n'en fais plus qu'un. Et encore, pas toujours », ajoute-t-il.

« L'effeuilleuse permet de bien nettoyer les raisins. En soufflant sur les capuchons, elle élimine de potentiels foyers de botrytis », renchérit Philippe Robert. Depuis un an, ce Champenois effeuille 25 ha avec un modèle à six têtes installé sur un enjambeur. Avec son ancienne effeuilleuse thermique Souslikoff, il ne pouvait pas intervenir si précocement. « Et je ne faisais que deux faces par passage. Avec la Siegwald, je travaille deux faces sur trois rangs à la fois », indique-t-il. Les deux viticulteurs effectuent un second passage avant les vendanges. Philippe Robert avance à 5 km/h et Modeste Schmitt entre 3,5 et 4,5 km/h. Côté entretien, il souffle le filtre à air du compresseur une fois par jour et le vidange une fois par an.

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