- L'effeuilleuse Souslikoff est, à ce jour, l'unique modèle thermique du marché.
- Elle fonctionne avec un radiant alimenté par deux bouteilles de gaz propane.
- Le choc thermique entraîne l'assèchement du limbe des feuilles.
Jean-Paul Grillet, du domaine des Vignes d'hôtes, à Bagnols (Rhône), et Lilian Guillet, du domaine de Trompe-tonneau, à Faveraye-Machelles (Indre-et-Loire), effeuillent entre 2,5 et 3 km/h. « C'est lent, mais on consomme peu de gazole, observe Jean-Paul Grillet. Avec une effeuilleuse thermique, il ne faut pas rechercher le débit de chantier. »
Les deux viticulteurs effeuillent respectivement 20 et 30 ha depuis un et quatre ans. Ils sont équipés d'un modèle avec un radiant de 30 cm de hauteur. « Il brûle même les petites feuilles. C'est mieux qu'un effeuillage manuel », estime Lilian Guillet. Les quelques brûlures superficielles constatées sur les baies à cause du choc thermique sont, selon lui, sans incidence. Les deux consomment entre une et une bouteille et demie de gaz (13 kg l'unité) par hectare et par face. Jean-Paul Grillet trouve que « c'est peu, même si ce n'est pas très écolo ». Il apprécie le contrôle de dévers de l'effeuilleuse. Lilian Guillet note que la sécurité anti-accrochage protège bien le radian. Jean-Paul Grillet signale qu'il faut effeuiller au minimum une semaine à quinze jours avant les vendanges pour laisser aux feuilles brûlées le temps de tomber. « Sinon, on les retrouve dans les seaux à vendanges », prévient-il. Lilian Guillet rappelle qu'il vaut mieux effeuiller par temps sec, et donc pas trop tôt le matin.