Le 18 juin, durant Vinexpo, à Bordeaux, la chambre d'agriculture de la Gironde lancera Œnocentres, une marque pour désigner un conseil global au viticulteur. « Nous proposons une offre qui va du suivi du pied de vigne à l'aide à la vente à l'export de bouteilles. De plus en plus de viticulteurs souhaitent disposer d'un conseil global », explique Louis Fleury, responsable marketing à la chambre d'agriculture.
Cette prestation sera facturée à partir de 3 000 euros, après établissement d'un devis. Parmi les services proposés : la définition d'un objectif produit et le suivi ainsi que la mise en œuvre des moyens pour y arriver.
Pour accéder à Œnocentres, le viticulteur devra s'adresser à l'une des huit Adar (associations pour le développement agraire et rural) du département, à l'un des sept centres œnologiques ou aux conseillers commerciaux de la chambre d'agriculture. L'interlocuteur qu'il choisira fera le lien avec les deux autres conseillers.
Reste à organiser cette liaison entre les différents intervenants.
« La marque Œnocentres a été construite par les centres œnologiques pour répondre au besoin des viticulteurs, mais aussi pour rendre toutes les prestations qReste à organiser cette liaison ue nous proposons lisibles. Il y a aussi ce désir de travailler de façon collective et dans la synergie », indique Pascal Hénot, à la tête du centre œnologique de Coutras.
Une synergie qui a ses limites. Pas question pour ces centres œnologiques, accrochés à leur autonomie, d'être absorbés par la chambre d'agriculture comme l'ont été les Adar. « Ce scénario d'absorption n'est pas dans notre objectif », rassure Louis Fleury.
En Gironde, 2 300 viticulteurs font appel aux centres œnologiques, lesquels traitent 480 000 échantillons, soit 3,2 millions d'hectolitres. Et 55 % de la production girondine passe par ces centres.