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Mildiou et oïdium Des parasites maîtrisés

CHRISTELLE STEF - La vigne - n°255 - juillet 2013 - page 8

Malgré une pression élevée, les viticulteurs maîtrisent bien le mildiou. Début juillet, le risque oïdium augmentait. Mais là encore, le parasite était sous contrôle.

Début juillet, les vignobles étaient globalement sains. Les pluies régulières ont entretenu une pression de mildiou importante, mais les vignerons l'ont bien contenue. « Le risque s'est manifesté très tôt et les viticulteurs sont intervenus précocement, dès le 19 avril, dans l'ouest du département, retrace Emmanuel Rouchaud, de la chambre d'agriculture de l'Aude. En moyenne, ils sont déjà à cinq traitements. Il est probable qu'ils en fassent un à deux de plus que la moyenne interannuelle. »

En Gironde, « durant la grosse vague de pluie de la semaine du 17 juin, les viticulteurs étaient quasiment tous couverts. Ils l'ont donc passée sereinement », se réjouit Stéphanie Florès, de l'Adar de Coutras.

Début juillet en Alsace, des taches sur feuille étaient présentes sur l'ensemble du vignoble, avec des fréquences variables selon les secteurs : de quelques taches par parcelle à plusieurs par pied. En revanche, aucune attaque sur grappe n'était signalée.

Dans certaines parcelles du Jura qui n'avaient pas pu être protégées avant les pluies du 13 juin, des symptômes de rot gris ont été détectés. Même chose dans le Sancerrois. Pas de difficulté non plus pour l'oïdium. Début juillet, ce parasite restait sous contrôle. « Le modèle annonce un risque très important. Mais pour l'instant, rien n'apparaît sur le terrain », informe Nadège Brochard-Mémain, de la chambre d'agriculture de Loire-Atlantique. En Côte-d'Or, la situation était également très calme. « Mais on s'attend à ce que les choses bougent dans les prochaines semaines », prévoit Pierre Petitot, de la chambre d'agriculture.

La vigilance est également de mise en Gironde. « Dans les zones où les sols se ressuient lentement, il ne faudra pas négliger le risque si les températures remontent et que le ciel reste voilé », prévient Stéphanie Florès.

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