Retour

imprimer l'article Imprimer

Autant le dire

« Bon ou mauvais, l'essentiel, c'est de participer ! »

Lu sur le blog du domaine des côtes de la Molière, à Vauxrenard (Rhône) - La vigne - n°256 - septembre 2013 - page 4

Vous connaissiez la différence entre le bon et le mauvais chasseur ?

Maintenant on connaît aussi la différence entre le bon et le mauvais caviste.

Alors, je voudrais vous expliquer la différence entre le bon et le mauvais vigneron ! Le bon vigneron, il s'occupe de sa vigne, de ses raisins pour faire du vin.

Le mauvais vigneron, il s'occupe de sa vigne, de ses raisins… pour faire du vin. Alors vous me direz : « Oui, mais le bon vigneron, lui, il fait du bon vin ! »

Ouais. Mais c'est quoi du bon vin ? Et ben voilà ! Je ne sais pas moi ! Parce que j'ai une fâcheuse tendance à aimer les vins qu'il ne faudrait pas ! Alors le bon vin… ça dépend de qui vous en parle ! Pareil pour la vigne. Il y a en qui trouvent que le bon vigneron est celui qui n'a pas d'herbe qui pousse dans ses vignes. Quand c'est propre, c'est plus joli, ça fait sérieux et pas fainéant.

Il y en a qui trouvent que le bon vigneron est celui qui a plein d'herbe dans ses vignes (ou un peu, mais pas trop pour pas faire fainéant non plus !). Parce qu'il prend soin de la nature et de sa santé. À ce qu'il dit. Bref, on est forcément le bon ou le mauvais vigneron de quelqu'un.

Et on trouve des vignerons de toutes sortes : des vignerons conventionnels, des bios, des biodynamistes, des natures pas bio, des natures bio, des natures biodynamistes et même des conventionnels bio natures (ça existe, j'en ai vu circuler !).

Mais on veut les mettre dans des cases, tous ces vignerons. Les conventionnels à droite, les bios à gauche. C'est mieux pour les repérer. Les conventionnels en talon aiguille Chanel, les bios en vieilles sandales de cuir acheté chez l'artisan du coin. Tout ça me gêne un peu (...).

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :