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VENDRE - Zapping

À l'exportation Le beaujolais SOUFFRE

La vigne - n°256 - septembre 2013 - page 58

 © S. AUDRAS/REA

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6,25 % en volume. Telle est la baisse des ventes de beaujolais à l'export sur le premier semestre 2013. Ces résultats dénotent par rapport à la moyenne des vins tranquilles AOC, en hausse de 2,4 % sur la période. En valeur, le recul est moindre (- 3,6 % pour le beaujolais contre - 1,1 % pour les AOC). « La baisse est plus importante en volume qu'en valeur car la récolte 2012, faible en quantité, a vu ses prix revalorisés », démontre Anthony Collet, d'Inter-Beaujolais. Les marchés ont plus ou moins bien résisté aux hausses de prix engendrées par la pénurie. L'Allemagne (cinquième marché) semble avoir décroché (- 52 % en volume et - 30 % en valeur) alors que la Belgique (septième marché) a mieux résisté (+ 27 % et + 15 %). « Cela s'explique par un pouvoir d'achat des Belges supérieur à celui des Allemands », constate l'analyste. Le Japon – premier marché à l'export du Beaujolais – a aussi essuyé un fort recul. « La hausse des cours du beaujolais jointe à une dépréciation du cours du yen a considérablement renchéri les vins », poursuit-il. En revanche, les États-Unis (deuxième client) progressent en volume comme en valeur. Grégory Barbet, de la maison Loron, exportatrice sur ce marché, analyse : « Les trois derniers millésimes en Beaujolais sont réputés. Or, c'est un argument important auprès des Américains. »

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