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Autant le dire

« Je rêvais à une planète bio... »

Lu sur le blog de Valérie et Frédéric Courtemanche, viticulteurs bios à Saint-Martin-le-Beau (Centre) - La vigne - n°260 - janvier 2014 - page 6

Tout monde parle bio, environnement, écologie et protection de la nature. Certains producteurs n'hésitent pas à employer des termes inappropriés pour vanter leur camelote et la rendre plus verte avec un petit coup de culture sans désherbants ou de vendanges manuelles. Beaucoup d'agriculteurs, viticulteurs, commerçants et même la grande distribution se servent [de tout cela] comme argument de vente. [Or], ces gens polluent la terre et les nappes phréatiques, détruisent le commerce de proximité mais se servent de nos valeurs pour vendre leur came comme s'ils n'assumaient pas le fait d'être en conventionnel, en culture intensive et d'êtres responsables d'une partie importante de la pollution de nos rivières, de la destruction de nos paysages, de la disparition de la petite faune et du petit gibier.

Par mon engagement en culture bio, j'ai accepté certaines contraintes, des frais supplémentaires et j'apporte une traçabilité, une garantie aux consommateurs (...) en respectant certaines pratiques loyales de production.

Mais surtout, je respecte mes confrères, quel que soit leur mode de production, même si nous n'avons pas les mêmes pratiques.

Alors si un rêve devait se réaliser pour cette nouvelle année, il serait que chacun respecte son prochain, ses façons culturales et qu'une meilleure information du consommateur soit mise en place. Et n'oubliez pas que, dans la pratique, pas de label signifie pas de garanties. Ensuite, c'est parole contre parole. À chacun de faire son choix de consommation et n'oubliez pas que le producteur est le meilleur interlocuteur. Alors n'hésitez pas a lui rendre visite pour en savoir plus sur son travail.

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