À l'apéritif, le rosé pamplemousse fait un carton. De 2012 à 2013, ses ventes dans les grandes surfaces françaises sont passées de 18 à 35 millions de cols. Un succès qui concurrence le muscat de Rivesaltes. « Sous le nom de rosé pamplemousse, on trouve de tout, y compris des produits très industriels auxquels on a ajouté de l'eau, du sucre, des arômes ou encore des conservateurs. On est très loin de l'univers du vin ! » dénonce Jean-Louis Salies, président du Conseil interprofessionnel des vins du Roussillon. Avec le soutien d'autres appellations, il milite pour que ces nouvelles boissons aromatisées à base de vin soient mieux définies et... plus taxées. Il a tenté - sans succès - de faire passer un amendement dans ce sens dans la loi de finances 2014. Mais il ne s'avoue pas vaincu ! « Nous devons rencontrer les parlementaires qui préparent la future loi sur la santé publique », affirme Jean-Louis Salies.