« On ne subit pas l'avenir, on le fait... »

Cette campagne « Ce qui va vraiment saouler les Français » devait être une campagne d'interpellation et de mobilisation. D'interpellation des pouvoirs publics, car nous étions face à neuf mois d'absence de dialogue avec eux. (...) Donc, nous sommes passés à la fois par la filière, les 500 000 hommes et femmes qui travaillent dans le vin en France, mais également par les Français. (...) Nous avons souhaité mettre l'accent sur ce qui va vraiment saouler les Français puisqu'on estime que le vin est une boisson totem qui appartient à tous et à chacun. L'autre ton de cette campagne, c'est que face à la taxation, l'interdiction de communiquer et de parler du vin, nous pensons qu'il y a une autre voie que la déresponsabilisation et que l'interdit. Nous avons voulu jouer sur ce ton pour montrer cette autre voie, qu'on estime être celle de la concertation, du dialogue et, surtout, pour montrer qu'il y a de la place pour une consommation de plaisir et de mesure et que c'est par l'éducation, par l'initiation à notre produit, que nous pourrons continuer à consommer [du vin]. Nous voulons transmettre ces atouts socio-économiques et défendre cette filière avec beaucoup de fierté et de responsabilité. Nous avons eu des avancées par cette campagne. 2014 sera une année très importante. Elle prévoit la préparation et le vote de la loi de santé publique qui pourrait tenter de museler la communication sur le vin sur internet. (...) Mais on ne subit pas l'avenir, on le fait. C'est dans cet état d'esprit que nous avons travaillé toute l'année 2013 et que nous allons continuer à travailler en 2014. On sait d'ores et déjà que nous pourrons compter sur votre soutien, à vous sans qui rien ne serait possible. Et nous vous en remercions par avance.