Je bous depuis de très nombreuses années au vu du peu de considération pour les vins liquoreux, moelleux ou doux dans les associations mets et vins.
Je sais bien que la mode est au « slim », au light, au sans sucre ajouté et autres fariboles. Mais cela ne serait qu'un mal marginal si les gastronomes, gourmands, gourmets, et il en existe encore une belle population, faisaient la part belle aux cuvées pleines de suavité des meilleurs vignerons. Que nenni ! Le poids des habitudes et un conformisme culinaire, soit disant dicté par la tradition ou le bon goût, relèguent les douceurs au dessert - sucre/sucre - (les « desserts wines » de nos amis anglo-saxons), au foie gras - sucre/gras - et parfois, un moindre mal, à l'apéritif ! Et puis c'est tout : tous les autres plats ne sauraient s'accommoder de ces vins étranges, complexes, puissants et raffinés ! Non, je n'exagère pas et vous le savez bien...