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LES UTILISATEURS ont accès à ce graphique qui indique la pluviométrie (en vert) et la courbe des températures journalières.
« NOUS RÉCUPÉRONS LES DONNÉES DES RADARS DE PLUIE DE MÉTÉO FRANCE toutes les vingt-quatre heures pour indiquer à nos clients la pluviométrie sur leurs parcelles, explique Jean-Claude Laugère, responsable technique chez Écovigne, une coopérative de distribution de produits phytosanitaires opérant dans le Mâconnais, le Beaujolais, le Bugey et la Savoie. Ce système a la précision d'un pluviomètre classique. Mais les points de mesure y sont démultipliés et déplaçables à loisir. »
Dénommé Météovigne, ce nouveau service qu'Écovigne lance cette année permet à ses clients de suivre la pluviométrie de quatre de leurs parcelles.
Historique des pluies. Les utilisateurs localisent les parcelles qu'ils ont choisi de surveiller sur une carte en mode plan ou satellite sur le site du distributeur. Une fois sélectionnées, elles apparaissent dans leur espace personnel. Dès l'ouverture du service, les viticulteurs disposent de l'historique de la pluviométrie journalière et mensuelle par parcelle depuis septembre 2013. À partir de l'an prochain, ils pourront faire des comparaisons annuelles.
Comme l'application calcule la pluviométrie tous les kilomètres carrés, elle intéresse surtout les chefs d'exploitation ayant un parcellaire dispersé ou éloigné de leur siège. Et ceux qui sont en vacances ou en déplacement pourront consulter la pluviométrie où qu'ils soient avec un ordinateur connecté à internet.
Outre la pluviométrie, Météovigne indique également les températures relevées par la station Météo France la plus proche.
Météovigne est disponible par abonnement annuel à un prix qu'Écovigne ne communique pas. Ce service sert également à l'entreprise pour affiner ses modélisations des risques de mildiou. Pour autant, elle ne va pas démultiplier à l'infini ses calculs de risques.
« Trop d'info tue l'info, souligne Jean-Claude Laugère. Nous continuerons donc de traiter et d'analyser l'information sur de grandes zones. Mais au lieu de huit points de collecte d'information et de calcul du risque mildiou, nous sommes passés à vingt-quatre points. Nous pourrons donc offrir de meilleurs conseils. »
