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LE POINT SUR La journée de solidarité

AUDE LUTUN - La vigne - n°264 - mai 2014 - page 74

La journée de solidarité a été décidée pour participer au financement de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées.

Les employeurs paient une cotisation de 0,3 % de leur masse salariale, prélevée par la MSA. De leur côté, les salariés doivent venir travailler une journée de sept heures sans être payés.

Cela peut s'organiser de plusieurs manières. Soit le salarié vient travailler sept heures pendant une journée où l'on ne travaillait pas auparavant, un samedi par exemple, soit il travaille un jour férié (sauf le 1er mai), comme le lundi de Pentecôte, soit il cède une journée de RTT ou de congé. Il est également possible de travailler une heure de plus pendant sept jours. Ces sept heures ne sont donc pas rémunérées et n'entrent pas dans le compte des heures supplémentaires.

Le lundi de Pentecôte reste un jour férié. Certaines entreprises en ont fait leur journée de solidarité. Dans ce cas de figure, les salariés viennent travailler le lundi de Pentecôte sans être payés ou restent chez eux et déposent un jour de congé ou de RTT. L'employeur fixe la date de la journée en consultation avec ses salariés.

Il est possible que les modalités soient différentes selon les salariés, toujours sous réserve de l'accord de l'employeur. Un employé peut préférer venir travailler un samedi alors qu'un autre pourra privilégier une heure de plus pendant sept jours. Un salarié qui change de travail en cours d'année n'a pas à effectuer un deuxième jour de solidarité s'il l'a déjà fait dans son entreprise précédente.

En revanche, pour les saisonniers, il n'y a pas de journée de solidarité.

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