2015 ne sera pas une année à débourrement précoce. Le 31 mars, dans les côtes du Rhône septentrionales, seules les parcelles les plus précoces avaient des bourgeons prêts à éclater. Les autres étaient encore au stade « bourgeon dans le coton ». Dans le Jura, la vigne avait également peu évolué, atteignant à peine le stade gonflement des bourgeons sur le chardonnay et le poulsard. « C'est comme en 2013, une année tardive. À l'inverse en 2014, le 31 mars, nous étions déjà au stade pointe verte », note Marie Darnand, de la société de viticulture du Jura. Même chose dans le Sud-Ouest. « Il fait froid, il pleut, les sols sont détrempés, la vigne ne bouge pas beaucoup », rapporte Olivier Yobrégat de l'IFV. Dans l'Aude, les amandiers ont fleuri tard. La vigne n'est donc pas en avance. « Mais il fait doux et humide, les choses devraient s'accélérer », indique Emmanuel Rouchaud, de la chambre d'agriculture.