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DOSSIER - Flavescence dorée : un parasite qui coûte cher

Jean-Claude Pellegrin, viticulteur à Lambesc (Bouches-du-Rhône), 60 ha de vignes « J'ai dû éliminer 34 ceps »

La vigne - n°276 - juin 2015 - page 21

L'an passé, Jean-Claude Pellegrin, viticulteur à Lambesc, a traité deux fois ses 60 ha contre la cicadelle de la flavescence dorée après la découverte de deux foyers dans son département en 2013. « J'ai choisi Decis Protech (à base de deltaméthrine)et Klartan (à base de tau-fluvalinate), deux produits parmi les plus sélectifs et les moins toxiques pour les auxiliaires. Leur coût est de 16 €/ha », précise-t-il.

Pour financer le suivi des cicadelles et l'encadrement de la prospection, il s'est acquitté d'une cotisation de 15 €/ha, appelée par la chambre d'agriculture. Avec ses deux salariés, il a également consacré trois jours à la prospection organisée par la Fredon et la coopérative Les Vignerons du Roy René, dont il est adhérent. Celle-ci leur a versé une indemnité de 100 € par jour et par personne. « On ne prospecte pas pour soi, c'est un service rendu à la collectivité », souligne-t-il.

L'équipe qui a prospecté son domaine a trouvé 34 ceps contaminés qu'il a dû arracher. « Cette année, je devrais encore faire deux traitements, et je participerai à nouveau à la prospection. Nous allons repasser dans tout le vignoble pour voir comment la maladie évolue, avant de pouvoir éventuellement réduire le nombre de traitements. »

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