Le code du travail impose des vérifications périodiques des chariots élévateurs, gerbeurs, fourches montées sur tracteurs et autres matériels de levage et de manutention. Sont concernés tous les employeurs de main-d'oeuvre, même temporaires (saisonnier, stagiaire, etc.). Les matériels de levage qui déplacent et lèvent des marchandises (palette de bouteilles, sacs d'engrais, produits finis, etc.) doivent être vérifiés tous les six mois. Ceux qui déplacent des produits non conditionnés (terre, fumier, etc.) sont considérés comme des engins de manutention et doivent être vérifiés tous les ans. Le code du travail précise que la vérification doit être réalisée par une personne qualifiée et compétente, qui peut faire partie ou non de l'entreprise.
Vous pouvez faire appel à différents organismes pour réaliser cette vérification périodique : un organisme certificateur (Veritas, Apave, etc.), un expert privé ou encore un conseiller machinisme d'une chambre d'agriculture. Vous pouvez également voir auprès de votre concessionnaire s'il est possible d'intégrer la vérification périodique dans le contrat de maintenance de l'outil.
Les fédérations régionales de Cuma organisent des journées de vérifications pour mutualiser le coût. La vérification se fait en deux temps. Elle débute par l'examen de l'état de la machine et se poursuit par la vérification de son fonctionnement. Le coût du test est le plus souvent compris entre 80 € HT et 180 € HT, selon que vous soyez regroupés ou non.
À l'issue du test, le vérificateur vous remet un rapport qu'il faut conserver dans le registre de maintenance de chaque appareil de levage. Ce carnet doit consigner les opérations de maintenance, ainsi que les opérations de contrôle, de réparation ou de remplacement effectuées sur l'appareil. Il doit être à la disposition de l'Inspection du travail en cas de contrôle.