ImprimerAssurance obligatoire, financement OCM... Qui est capable d'écrire que nous sommes dans un pays à l'économie libérale ? Avec de telles perspectives, j'ai de moins en moins envie de continuer de faire ce métier de vigneron.
Une des réponses aux aléas climatiques seraient de faire des réserves dans notre monde du vin qui a des rendements plafonnés. C'est une mesure simple, qui ne coûte rien - je l'ai demandé pendant 20 ans à Bordeaux et le bon sens a fini par l'emporter, mais 20 ans, c'est beaucoup trop long.
Une autre piste en ces temps de replantation frénétique, serait de rendre systématique les plantations anticipées afin de réduire l'impact des vignes sans production sur nos comptabilités.
Intégrer les aléas climatiques dans notre cycle de production est le b.a.-ba de notre métier.
Aujourd'hui, ce ne sont pas les aléas climatiques qui nous posent des problèmes, ce sont nos marges insuffisantes pour les absorber.
La mise en place de subventions ne réglera rien, nous l'avons bien remarqué avec la politique de la PAC depuis 30 ans. Les politiques aimant bien se sentir indispensables, ils poussent invariablement dans la direction de l'assistanat.
