Comme promis, l'État s'engage à débloquer des fonds pour lutter contre le dépérissement de la vigne. Le 20 septembre, à l'issue de sa rencontre avec la filière viticole, le ministre de l'Agriculture a signé une convention avec le Cniv et FranceAgriMer. Selon cet accord, le ministère mobilisera pendant trois ans des crédits Casdar (compte d'affectation spéciale développement agricole et rural) à hauteur de 1,5 million d'euros par an pour financer des recherches sur le dépérissement. Le Cniv s'engage à mobiliser la même somme durant la même période. FranceAgriMer devrait lui aussi mettre la main à la poche. Il est question d'un apport exceptionnel de 1,5 million d'euros. La décision est entre les mains du conseil d'administration d'octobre de l'établissement public. S'il donne son accord, ce seront donc 10,5 millions d'euros pour la recherche. Une partie de cette somme est déjà destinée à l'IFV. Le reste sera attribué à partir du printemps prochain, en réponse à des appels à projets. Les chercheurs ont jusqu'en février pour déposer leur dossier.
Le protocole d'accord met aussi en place un conseil de surveillance présidé par Jean-Marie Barillère, président du Cniv, et un conseil scientifique présidé par Christian Lannou, directeur de recherche à l'Inra.