Ceux qui plantent des cépages résistants pensent à ce qu'ils vont faire dans dix ans. Les pays traditionnellement producteurs de vin voient leur consommation diminuer sans cesse. Désormais, il faut vendre sur de nouveaux marchés. Mais les réalités vitivinicoles y sont peu connues. Les consommateurs y sont de plus en plus sensibles aux messages sur des vins issus des vignes les moins traitées. Les variétés résistantes donnent des réponses efficaces. Qui plus est avec des niveaux qualitatifs de vins compatibles avec ceux obtenus par Vitis vinifera. Les consommateurs ne cherchent pas exactement un cabernet ou un merlot, mais ils veulent retrouver les qualités de ces cépages. Un cépage doté d'une résistance polygénique qui ne donne pas de bon vin, cela ne sert à rien. »