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Autant le dire

« Plus violent qu'une gifle »

Commentaire de Craoux sur Vitisphere, en réaction à l'article « Après les vidanges de citernes de vin, l'Espagne saisit la Commission européenne » - La vigne - n°294 - février 2017 - page 4

La violence d'une gifle n'est rien en comparaison avec celle qui caractérise l'intelligentsia languedocienne de base. Est-ce que ces mononeuronaux « boudent » tout ce qui vient d'Espagne (fruits, légumes, matos, séjours) ? Est-ce qu'ils privilégient scrupuleusement, au quotidien, le « made in France » ? Pas sûr. Eux aussi sont regardants sur le prix et les coûts. Pourquoi ne boudent-ils pas les MCR espagnols quand il faut booster le degré de leurs pinards ? Et s'il y a une demande dans la gamme des premiers prix (jusqu'à 2,50 € par col) qu'ils ne peuvent pas satisfaire, est-ce que ce vandalisme est la bonne réponse ? Quand je pense que ces abrutis ont, à coup sûr, déjà bénéficié d'aides publiques (au moins via les aides à la plantation), j'enrage. Je propose que tout acte de vandalisme ou de violence écarte son auteur du recours au bénéfice de toute aide publique.

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