« En saison, je n'ai pas le temps de suivre rigoureusement mes parcelles, c'est ce qui m'a amené à souscrire au service Opt'IFT de Soufflet Vigne. Une conseillère vient chaque semaine sur mon exploitation. En moins de deux heures, elle inspecte seule les trois parcelles de référence que nous avons choisies ensemble et mon témoin non traité », explique Dominique Guillard, du domaine de Fond-Vieille, à Oingt (Rhône).
À l'issue de sa visite, la conseillère propose à son client des dates de traitement, des produits et des doses, réduites si possible. Outre les observations faites chez son client, elle s'appuie pour faire ses préconisations sur un réseau de parcelles témoins non traitées dans la région et sur les données des modèles de prévisions de Soufflet Vigne.
« Elle m'envoie un compte-rendu écrit par mail, avec ses observations et ses conseils. Mais nous en discutons aussi ensemble au téléphone. J'apprécie d'avoir un interlocuteur pour décider. Cela m'aide à trouver le bon compromis pour réduire les doses de phytos tout en continuant à bien protéger la récolte », souligne le vigneron.
En 2016, il a fait le même nombre de traitements que d'habitude, et a réduit les doses en les adaptant au volume de la végétation et à la pression des maladies, pourtant forte. « Il a fallu être vigilant car il ne s'agissait pas de réduire pour devoir ensuite faire un rattrapage en urgence ! », note-t-il.
Contre le mildiou, la réduction moyenne par rapport aux doses homologuées a été de 35 %. Contre l'oïdium, elle n'a été que de 25 %. « Mes vignes sont situées dans une zone sensible. J'ai dû faire les quatre derniers traitements à pleine dose », précise Dominique Guillard.
La protection n'a pas perdu en efficacité et Dominique Guillard n'a constaté aucune perte de rendement ou de qualité. « Nous ne cherchons pas à conseiller les doses les plus basses possibles, nous gardons une marge de sécurité pour ne pas risquer d'avoir un échec de protection », souligne Laurent Paupelard, responsable du service technique chez Soufflet Vigne.
Pour le vigneron, le prix de ce service personnalisé est de 2 000 euros par an. « En 2016, malgré la forte pression des maladies, les économies de produit ont compensé ce coût. Je vais continuer car, au-delà de l'aspect strictement financier, je tiens à mieux préserver l'environnement en ne traitant que lorsque cela est nécessaire », affirme le vigneron.